Comment décrypter un sachet de café ?

En fait, sur un sachet de café industriel, on ne trouve grand-chose : tout au plus le pays producteur ou encore Arabica/Robusta.

Mais le café est un univers tellement riche que les torréfacteurs de café de spécialité tels que Café Toqué vous en dise beaucoup plus sur leurs étiquettes.

Un peu à la manière du vin, de nombreux éléments vont rentrer en ligne de compte et compter dans la qualité de votre tasse de café et c’est pourquoi, nous allons tout vous raconter.

Concrètement, quelles informations devez-vous retrouver sur votre sachet de café ?

– Pays / Région de culture

– La variété de caféier

– L’altitude

– Le process de fermentation

– La date de torréfaction

Pourquoi ?

Le Pays / Région de culture :

On peut se demander si le nom du pays ne suffirait pas après tout à définir un café ? Et bien non. Pour le comprendre, faisons un parallèle avec le vin, produit phare de notre pays : serait-il suffisant d’indiquer Vin de France ? Pas du tout car il est impossible de comparer un vin de Saint Emilion avec un vin de Châteauneuf du pape ou encore un Bandol… C’est exactement la même chose pour le café. Chaque région, en lien avec son terroir, c’est-à-dire un ensemble de caractéristiques comme les sols, le climat etc…. va contribuer à l’identité du café.

Prenons le café colombien, il existe tant de microclimats différents, que les périodes de récolte varient à l’intérieur du pays et que certaines régions ont même deux récoltes annuelles tandis que d’autres n’en ont qu’une. C’est dire l’importance de la région !

L’altitude :

Voilà également un critère important qui va conditionner beaucoup de chose dans la tasse.

Basiquement, plus l’on va monter en altitude, moins la température sera élevée et plus les nuits seront fraîches, ralentissant la maturation des cerises de café. Par conséquent, celles-ci auront plus de temps pour ses nourrir des nutriments du sol et se développer ; ce qui contribue à donner des cerises aux arômes plus complexes que les cerises de basse altitude.

Cela se retrouve d’ailleurs dans la densité du grain que nous prenons en compte pour son profil de torréfaction.

La variété de caféier :

Vous connaissez les cépages du vin ? Est-ce que « vin rouge » ou « vin blanc » serait suffisant sur une bouteille ? Cà nous ferait une belle jambe !

Idem pour le café. Au-delà des deux espèces de café (Arabica et Robusta) qui sont commercialisées par l’homme, il en existe des dizaines de variétés.

Certaines ont évolué naturellement en étant plantées dans de nouveaux environnements, d’autre sont issues d’hybridation par l’homme.

Un véritable arbre généalogique du café en somme. Et chaque variété va apporter ses caractéristiques à votre tasse de café.

La date de torréfaction :

C’est bien sur un élément important car le café, en tant que produit frais, s’altère dans le temps.

De la même manière que nous proposons du café vert issu de la récolte en cours, il est aussi idéal de consommé le café torréfié dans les deux mois suivants la cuisson.

Après, il sera bien évidemment possible de le consommer, mais certains arômes, fragiles, seront moins présents.

 

Nous aurions pu également parler des producteurs car les cafés de spécialité peuvent être traçés jusqu’à la ferme, voire même à la parcelle pour des micro lots ! Et il est important pour nous de mettre un visage sur nos grains de café.

Mais pour ne pas surcharger l’étiquette, nous avons pris le parti de vous donner plus d’informations sur les producteurs sur notre site internet, pour chaque café.

Enjoy !