Le Café et Le Cinéma, tout un long métrage !
CHEZ CAFE TOQUE NOUS AIMONS LES FILMS AUTANT QUE NOUS AIMONS LE CAFE !
Le Festival Lumière de cette semaine est l’occasion pour nous de mettre en lumière notre petit grain et de faire un joli rapprochement entre Café et Cinéma. Tous deux intemporels, ils illustrent parfaitement le reflet de notre société, évoluant au fil du temps et des époques.
Depuis longtemps un symbole de convivialité, d’hospitalité et de lien social, le café fait partie intégrante de nos vies. Son rituel bien ancré dans les mœurs et sa consommation mondiale, permettent aisément de l’utiliser comme équipement cinématographie, que ce soit comme boisson ou lieu.
Un café le matin pour bien commencer la journée, un café pour discuter avec des amis, un rendez-vous galant autour d’un bon café, un petit-déjeuner caféiné en famille le dimanche… Ce ne sont pas les situations qui manquent pour mettre en scène un jeu d’acteur. Des drames aux films de super-héros en passant par les comédies romantiques, le café n’est jamais bien loin. Il y a une quantité presque infinie de scènes de café iconiques qui nous vienne à l’esprit.
Le cinéma de la Nouvelle Vague l’a lui aussi beaucoup utilisé dans ces films. Comme lieu, il est à la fois ouvert et fermé, où l’intime et le social s’entremêlent autour de cette boisson magique qui éveil tous les sens et invite à l’échange.
Il inspire bon nombre de cinéastes. Chacun à sa manière, Julien Duvivier, Paul Vecchialli, George Lucas, Jean-Luc Godard, Barry Levinson y ont tourné des scènes qui restent gravées dans la mémoire, tant l’atmosphère qui y règne excite l’imagination. Même Quentin Tarantino, avec la scène du café empoisonné dans le film « Les 8 Salopards » ou la scène du grand nettoyage dans le film « Pulp Fiction », n’est pas en reste non plus.
Dans les westerns, les protagonistes sont souvent représentés en train de faire du café près du feu de camp. On se souvient tous, du film « Danse avec les loups », où le lieutenant John Dunbar alias Kevin Costner, moud et offre du café aux Lakotas. Ces derniers sont ébahis par le rituel de préparation et les saveurs de cette boisson qui leur est inconnue. Le café transcende les cultures et rapproche indubitablement les peuples.
Dans Breakfast at Tiffany’s, chef d’œuvre produit et dirigé par Blake Edwards, la première scène illustre parfaitement le rituel matinal New-Yorkais. On y voit Holly, alias Audrey Hepburn, sortant d’un taxi, un café à la main, qu’elle savoure gorgée après gorgée tout en admirant les vitrines.
Rappelons-nous également du thriller haletant, The Usual Suspect de Bryan Singer où le dénouement du film s’illustre autour du café. Quand l’interrogateur découvre la véritable identité du mystérieux patron de la mafia, la tasse de café s’échappe de sa main et vient se briser sur le sol. Cette dernière est montrée 3 fois à la suite, créant une atmosphère particulière de mystère résolu.
Autre cliché souvent illustré au cinéma est la qualité du breuvage et sa connotation de jus de chaussettes. Quand un café est dégueulasse, c’est souvent souligné avec beaucoup d’élégance et d’exagération de la part des acteurs.
On retrouve aussi le café dans les parodies comme le film « Y’a-t-il un pilote dans l’avion » de David Zucker, Jerry Zucker et Jim Abrahams. Ce classique montre parfaitement dans l’une de ces scènes l’impact de la pénurie de café. Alors que l’hôtesse de l’air annonce au micro tout un tas de catastrophe, les passagers cèdent seulement à la panique en apprenant qu’il n’y a plus de café dans l’avion.
Bref que ce soit dans les films comme Inception, Les Grands Frères, Le fabuleux destin d’Amélie Poulain, Thor, Mulan, Men in Black ou encore des séries comme Friends ou Sex and the City, le café joue un rôle prépondérant de fil conducteur et n’a pas fini de s’afficher au grand écran !